Le FN de Colombier mise sur le canton de Pauillac
Jacques Colombier, Alain Boniton, Jean-Luc Haupetit. photo J. L.
Lors des élections régionales de mars 2010, le vote protestataire s'était largement exprimé dans le Médoc en alimentant la « musette » du Front national. Le parti d'extrême droite, qui est aujourd'hui dirigé par Marine Le Pen, avait scoré un 16,56 % sur le canton de Pauillac. Son meil-leur résultat en Gironde.
Au final, il se classait troisième parti de la presqu'île derrière le PS et l'UMP avec une moyenne, tous les cantons confondus, de 12,76 % des voix. Ce sont ces résultats qui ont motivé Jacques Colombier, le secrétaire départemental du parti frontiste, à ne pas négliger les trois cantons renouvelables du Médoc.
Colombier chez Hournau Jacques Colombier a d'ailleurs décidé de se présenter sur le canton de Pauillac, où il affrontera le conseiller général PS sortant Sébastien Hournau. « C'est un canton emblématique de cette gestion à la Madrelle marquée par le clientélisme, et où les problèmes d'insécurité et de chômage se concentrent », lance-t-il.
Pour Jacques Colombier, le Conseil général doit aussi apprendre « à dépenser moins, mais mieux ». Il évoque notamment des subventions sur lesquelles des économies peuvent être faites, notamment en direction des associations. Sur un volet plus large, il dénonce « une fiscalité du Département qui n'a cessé d'augmenter, + 34 % entre 2005 et 2010 ».
Le Médoc « oublié » Selon le représentant du FN, et sur un plan plus local, « le Médoc a un problème avec ses voies de communication ».
En l'état, la situation du réseau routier et du rail « ne favoriserait pas son développement économique ». Des chantiers pour lesquels la presqu'île « a toujours été oubliée », explique-t-il.
Le pronostic du 2e tour Jacques Colombier n'oublie pas d'évoquer, thème de prédilection du FN, « le poids de l'immigration sur la désintégration du tissu social et ses conséquences sur les problèmes de sécurité ». Il en fera son axe principal de campagne à Pauillac. En pointant « l'usure du pouvoir de Philippe Madrelle et son immobilisme », il compte bien « sur la vague du FN aux cantonales » pour être au second tour.
Alain Boniton, retraité de la police nationale, candidat sur le canton de Saint-Laurent, et Jean-Luc Aupetit, agent ERDF, candidat sur le canton de Castelnau, s'inscrivent dans le chemin tracé par leur patron. Ils annoncent tous trois une campagne active dans le Médoc.
Au final, il se classait troisième parti de la presqu'île derrière le PS et l'UMP avec une moyenne, tous les cantons confondus, de 12,76 % des voix. Ce sont ces résultats qui ont motivé Jacques Colombier, le secrétaire départemental du parti frontiste, à ne pas négliger les trois cantons renouvelables du Médoc.
Colombier chez Hournau Jacques Colombier a d'ailleurs décidé de se présenter sur le canton de Pauillac, où il affrontera le conseiller général PS sortant Sébastien Hournau. « C'est un canton emblématique de cette gestion à la Madrelle marquée par le clientélisme, et où les problèmes d'insécurité et de chômage se concentrent », lance-t-il.
Pour Jacques Colombier, le Conseil général doit aussi apprendre « à dépenser moins, mais mieux ». Il évoque notamment des subventions sur lesquelles des économies peuvent être faites, notamment en direction des associations. Sur un volet plus large, il dénonce « une fiscalité du Département qui n'a cessé d'augmenter, + 34 % entre 2005 et 2010 ».
Le Médoc « oublié » Selon le représentant du FN, et sur un plan plus local, « le Médoc a un problème avec ses voies de communication ».
En l'état, la situation du réseau routier et du rail « ne favoriserait pas son développement économique ». Des chantiers pour lesquels la presqu'île « a toujours été oubliée », explique-t-il.
Le pronostic du 2e tour Jacques Colombier n'oublie pas d'évoquer, thème de prédilection du FN, « le poids de l'immigration sur la désintégration du tissu social et ses conséquences sur les problèmes de sécurité ». Il en fera son axe principal de campagne à Pauillac. En pointant « l'usure du pouvoir de Philippe Madrelle et son immobilisme », il compte bien « sur la vague du FN aux cantonales » pour être au second tour.
Alain Boniton, retraité de la police nationale, candidat sur le canton de Saint-Laurent, et Jean-Luc Aupetit, agent ERDF, candidat sur le canton de Castelnau, s'inscrivent dans le chemin tracé par leur patron. Ils annoncent tous trois une campagne active dans le Médoc.
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